In Focus : Alimenté par des panneaux solaires double face, le nouveau chat de Millikan sera lancé cet automne

Millikan Boats indique que son unité de démonstration pour son M9, un catamaran de 9.5 m de long à six couchettes avec deux moteurs électriques de 50 ch entièrement alimenté par des panneaux solaires, sera terminée cet automne (2023), et une deuxième unité sera lancée immédiatement après. Ce dernier sera disponible à la vente sur les salons au printemps prochain.

La jeune entreprise française, qui se décrit comme "innovante", affirme utiliser des panneaux solaires pour permettre au M9 de remplir son engagement d'être 100 % autonome. Il présente une forme atypique avec deux ailes qu'il déploie pour capter plus d'énergie. Les ailes sont équipées de panneaux à double face, profitant de la réflexion du soleil sur la mer. La face intérieure apporte 20% de production électrique en plus et une puissance de plus de 6kWc, ce qui est une première pour un bateau de cette taille, car ce type de production est normalement assuré par des unités de 12 à 14m, précise MillikanName.

« Le système solaire permet au bateau de naviguer à six nœuds propulsé uniquement par le soleil, soit la même vitesse qu'un voilier. La force du M9, ce sont ses batteries qui permettent une vitesse de croisière de neuf nœuds pendant deux à trois heures et une vitesse de pointe de 12 nœuds », précise Adrien Samoy, qui s'occupe du marketing de Millikan. De plus, de retour au port, il n'est pas nécessaire de brancher le M9, car il se chargera tout seul.

Il dit que l'expérience de l'entreprise dans la construction de bateaux électro-solaires de pointe repose principalement sur le succès du refit de la Station Ecolo. Ce catamaran électro-solaire de 7.5 m, basé sur les coques d'un French Cat, navigue depuis neuf ans en Méditerranée sans jamais avoir besoin d'être rechargé depuis sa mise à l'eau en 2015. En tant que propriétaire du concept Ecolo Station, Millikan Boats a utilisé ses sept années d'expérience dans la navigation électro-solaire pour imaginer et développer un catamaran weekender qui repousse les limites de la navigation électrique.

Vincent Lebailly Yacht Design a dessiné les plans du M9. Les précédents projets de l'entreprise incluent l'Iguane et des maisons flottantes autonomes et motorisées. Le bateau est construit par le Chantier de la Passagère, un chantier naval historique basé à St Malo.

Samoy précise que le moteur est confié à BlueNav, une société française basée à Arcachon, dont la force est non seulement de proposer des moteurs innovants, mais aussi d'avoir développé toute une interface enrichie pour exploiter toutes les capacités des moteurs. Il dit que les batteries, le chargeur, l'onduleur, la surveillance et « tout le reste » sont tous gérés par un package Victron Energy simple et efficace. Mais plus encore, BlueNav a construit des moteurs pour le M9 qui facilitent les opérations sur la plage et protègent les propellers au port et au mouillage.

De plus, il y a un Raymarine écran avec une interface dédiée à la gestion de la batterie. Accessible également à distance via une application mobile, il permet à l'utilisateur de suivre le niveau de charge des batteries, leur état et leur température. La production des panneaux solaires peut également être surveillée via ce système.

« Il existe une réelle opportunité de marché ces jours-ci », déclare Samoy. « Les bateaux thermiques sont très polluants et le coût du carburant ne cesse d'augmenter. Les bateaux électriques ont de plus en plus de place, ce sont les bateaux de demain.

Samoy indique que le marché français enregistre 11,000 60,000 bateaux par an et que les autorités des affaires maritimes délivrent XNUMX XNUMX permis de navigation chaque année.

En Méditerranée européenne, le marché du nautisme compte 30,000 XNUMX bateaux mis à l'eau chaque année. Dans ce cadre, Samoy recherche des plaisanciers « à la recherche d'un catamaran non polluant, respectueux de l'environnement et très performant ». Il dit que ce sera "un bateau idéal pour un week-end, alternant navigation, repos et baignade". Et qu'il s'agit bien « d'un bateau français bourré d'innovations technologiques ».

Il espère que cela comblera le créneau des chats électriques (relativement) moins chers, à environ 250,000 XNUMX €.

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